Portail Sainte-Anne

Portail Sainte-Anne avec,
en haut, Marie reine des cieux ;
en-dessous, la vie de Marie, de son entrée au temple de Jérusalem jusqu’à l’arrivée des rois mages ;
en bas à gauche, saint Joseph élu pour épouser Marie et, en bas à droite, la vie de Anne et Joachim.
Portail Sainte-Anne © Julie de Lagaye

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Le Portail Sainte-Anne

La construction du portail

Le portail Sainte-Anne, située au sud de la façade principale, est le plus ancien de cette façade. Si ce portail n’a été achevé qu’au début du XIIIe siècle, les tailleurs de pierre avaient déjà préparé les sculptures entre 1165 et 1175 pour qu’elles soient directement incorporées lors de l’achèvement, au XIIIe siècle. Toutefois, suite à des changements de mode, certaines œuvres furent délaissées ; c’est le cas d’une représentation du Christ de l’Apocalypse encadré par le Tétramorphe — le taureau, le lion, l’homme et l’aigle — qui a été remplacée par une sculpture de la Vierge Marie en majesté, encore présente sur le portail.
Les sculptures des linteaux du tympan représentent en quinze scènes — comme les quinze psaumes de la montée à Jérusalem — la vie de la Vierge Marie, de son enfance de la Vierge Marie jusqu’à son couronnement aux cieux en passant par son mariage avec Joseph ainsi que la vie de ses parents, sainte Anne et saint Joachim.

Les sources apocryphes des imagiers du portail Sainte-Anne

L’enfance de la Vierge Marie, avant 15 ans, et la vie de ses parents ne sont racontées dans aucun évangile, seulement dans des textes apocryphes comme le Protévangile de Jacques ,  l’Évangile du Pseudo‑Matthieu  et le Livre de la Nativité. Ce sont ces textes qui vont inspirer les imagiers des cathédrales en général et du portail Sainte-Anne en particulier.